Moi, j’étais un manager dans une boîte bien tranquille, avec une partie de mon job qui consistait à être responsable de l’équipe “Bien-être” du département Spatial. Ouais, j’avais la mission noble d’apporter de la vision et de l’ambiance dans ce joyeux bazar. Je donnais des conférences pour éclairer les projets, j’organisais des teambuildings, des repas sympas, des sorties de ouf… Bref, je faisais tout pour que mes collègues se lèvent le matin avec le sourire.
Puis, le COVID est arrivé, et là, tout a basculé. J’ai vu l’impact du mal-être sur les gens, et ça m’a frappé en plein cœur. Ma sœur, emplie d’angoisses de se retrouver sans foyer après une relation de 9 ans, elle a dû revenir chez les parents. Mon frère, en déprime de s’être fait jeter de son boulot (il travaillait dans la restauration). Ma meilleure amie proche de la dépression après un burnout. Et mes potes qui commençaient à se sentir mal, perdus dans leur isolement social.
Putain, j’avais l’impression que tout mon entourage était en train de sombrer ! C’est là que j’ai réalisé que mes actions de super-manager ne suffisaient pas. Je voulais avoir un vrai impact, aider mes proches à se sortir de leur merdier et trouver le bonheur dans leur putain de vie. On a tous le droit d’être heureux. Eux encore plus.
Alors, tu sais quoi ? J’ai décidé de me former au coaching via la PNL, histoire de mettre les mains dans le cambouis et de changer les choses. J’ai enfilé mon costume d’entrepreneur et j’ai foncé dans cette nouvelle aventure, prêt à déglinguer le mal-être et à répandre le bonheur !
Au début, je ne savais pas du tout comment m’y prendre. Alors j’ai regardé des tutos sur Youtube. “Comment vivre de son activité de coaching ?”. Et je me suis abonné à des comptes insta d’entrepreneurs qui ont réussi, du genre d’Antoine BM et Oussama Ammar.
J’ai rapidement vu qu’il fallait que je me rendre visible. C’était, apparemment le nerf de la guerre. Mais j’étais paumé.
Alors j’ai tenté le coup du site internet avec des articles de blog, en espérant attirer les foules sur Google. Mais, le trafic était aussi rare qu’une licorne dans le désert !
J’ai pas lâché l’affaire pour autant. J’ai pensé que les vidéos YouTube étaient la clé de la réussite. J’ai partagé mon savoir en mode marathon, mais devine quoi ? Seuls mes potes et ma famille ont cliqué sur le bouton play. Pas vraiment le succès planétaire que j’espérais… 😅
J’ai alors essayé le super Instagram. J’ai publié des trucs, accumulé des abonnés, mais franchement, ça servait à quoi ? J’avais une audience minuscule et zéro résultat concret. Un peu comme crier dans le vide, tu vois ?
En plus de me demander comment me faire remarquer, je savais pas trop quoi proposer comme offre d’accompagnement. J’étais dans le flou total.
J’ai même choisi la mauvaise cible, parce que je ne me sentais pas légitime à accompagner des gens alors que je n’avais moi-même pas encore obtenus les résultats que j’aurais pu leur permettre d’avoir. J’ai compris plus tard que c’était ça le syndrome de l’imposteur.
Je pensais vouloir aider les salariés en transition pro, alors que mon vrai cœur de cible, mes clients idéaux, étaient les entrepreneurs. Ouais, j’ai foiré en beauté !
Et les barrières mentales j’en avais plein… J’étais prisonnier du perfectionnisme et j’avais toutes ces croyances foireuses sur l’argent qui me sabotaient à chaque pas. J’étais mon pire ennemi. Et ça, ça m’empêchait de faire décoller mon biz.
Et là, la révélation !
J’ai intégré un incubateur en ligne de ouf. Ça a tout changé pour moi. J’ai été coaché par des pros du Mindset, qui m’ont aussi apporté la structure dont je manquais. Et j’ai rencontré d’autres entrepreneurs qui galéraient comme moi. Avec qui je pouvais enfin partager mon quotidien, et être soutenu. Ça m’a changé de mon entourage qui me voyaient comme un savant fou dans son labo qui croit avoir la solution pour sauver l’humanité mais dont personne ne veut. Ça m’a fait un bien fou !
Et tu sais quoi ? J’ai enfin trouvé mon putain d’alignement. Je suis en phase avec mes accompagnements, et avec les personnes que je veux aider. Chaque journée est une pure explosion de joie. Je suis là, en état de flow, je kiffe ce que je fais.
Au delà des revenus que je gagne, ce qui me fait le plus plaisir, c’est de voir l’évolution de chacune des personnes que j’accompagne. Sachant que parmi eux, certains accompagneront peut-être une partie de ma famille ou de mes proches à aller mieux dans leur vie.🤞
Et là, la boucle sera bouclée.